Un article paru dans le British Journal of Psychiatry, International, décrit les services de santé mentale au Luxembourg et leur évolution au cours des 50 dernières années.Au Grand-Duché, les services de santé sont fournis par un système de sécurité sociale basé sur l’assurance-maladie, auquel les services de santé mentale ne font pas exception.Des services supplémentaires sont offerts via un financement mixte s’appuyant principalement sur les budgets d’aide sociale. Le Luxembourg est étroitement lié aux pays voisins, où vit une grande partie de sa main-d’œuvre. Il n’existe pas de formation médicale continue et l’ensemble du personnel médical, y compris les médecins-spécialistes en psychiatrie, a été formé dans d’autres pays. Cette situation se traduit par une approche riche mais souvent hétérogène des prestations de soins psychiatriques.Lien vers l’article: Cambridge University PressLes auteures de l’article:Dr Anja Malmendier-Muehlschlegel est médecin-spécialiste en psychiatrie infantile et juvénile. À la Rehaklinik, elle est la responsable médicale de l’unité Ados, une unité de réhabilitation spécialisée dans la prise en charge d’adolescents souffrant de troubles psychiatriques, et présentant un danger pour eux-mêmes ou pour autrui;Dr Niamh Catherine Power est médecin-spécialiste en psychiatrie. À la Rehaklinik, elle exerce sa profession non seulement au BU3, une unité de réhabilitation psychiatrique spécialisée dans la prise en charge de patients placés sous le statut de maintien de placement médical, mais également au SMPP, le service de psychiatrie de la Rehaklinik au Centre pénitentiaire de Luxembourg à Schrassig. De plus, elle propose des consultations et traitements ambulatoires au sein de la policlinique de la Rehaklinik. Elle s’intéresse particulièrement aux troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), ainsi qu’aux troubles alimentaires chez les adultes. Par ailleurs, le Dr Power propose aux pilotes d’avion un service d’évaluation en psychiatrie aéronautique.